Archives mensuelles : juillet 2024

Billets, Miguel Rodriguez

Les multiples vies des amphores du site de la rue des Communes (Aoste, Isère)

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L’opération archéologique de la rue des Commune, menée de février à août 2023 par une équipe d’Archeodunum dirigée par M. Rodriguez, a permis d’étudier un quartier de l’agglomération antique d’Augustum vraisemblablement occupé entre la fin du Ier siècle avant notre ère et le IIIe/IVe siècle de notre ère. Malgré un état de conservation dégradé, la forte densité des vestiges mis au jour ainsi que l’importance du corpus mobilier prélevé ont évoqué dès la phase terrain un potentiel scientifique élevé que l’avancée actuelle des études continue de souligner. Ce billet propose d’interroger, en amont du rendu du rapport d’opération, une composante singulière des installations antiques : les remplois d’amphores et de vases de stockage.

L’agglomération antique

Augustum est l’un des principaux vici de la cité de Vienne, dont la création remonterait aux années 16-13 avant notre ère (fig. 1). Sa vocation de carrefour routier est attestée par la Table de Peutinger et l’itinéraire Antonin. L’agglomération antique jouit de fait d’une position géographique privilégiée, au croisement de voies importantes allant de Vienne à l’Italie et au plateau helvétique. Elle bénéficie en outre de l’important axe fluvial qu’est le Rhône (Jospin 2005 : 61-62 ; Helly, Silvino 2011 : 180-181). Ces conditions ont largement favorisé le développement de ses fonctions artisanales et commerciales. Ces dernières sont à leur tour probablement à l’origine du très abondant mobilier amphorique découvert de manière quasi systématique sur chaque fouille menée à Aoste.

Figure 1 : Territoire de la cité de Vienne au Haut-Empire (éch. 1/1 000 000).

Les remplois connus

La réutilisation de ce type de conteneurs, peu coûteux et disponibles en abondance une fois que leur contenu a été utilisé, est un phénomène connu dans le monde romain, notamment en Gaule et en Germanie (Ballet et al. 2003). Il est ainsi attesté dans certains grands centres urbains comme Vienne/Saint-Romain-en-Gal (Brissaud, Prisset 2017). À Aoste, de nombreux exemples de remplois ont été relevés, en particulier sur le contournement de la route départementale 592 (Silvino 2019), ou encore sur la route de la Steida (Bastard et al. 2021) pour ne citer que les plus récents.

Dans ces exemples, les usages les plus fréquemment observés semblent être l’assainissement des bâtiments et la récupération de réserves d’eau, potentiellement pour une application artisanale. Dans le premier cas, les amphores sont enfoncées en terre verticalement, pied en terre ou retournées col vers le bas. Elles peuvent être entières ou tronquées au niveau du col ou de l’épaule. Dans la seconde situation, les amphores sont généralement découpées au niveau du col et enterrées jusqu’à mi-panse. Signalons par ailleurs l’existence d’un autre cas d’usage dont les vestiges sont assez proches mais où le vase est implanté dans un espace de circulation extérieur (type trottoir) et où l’utilisation pourrait être la récupération d’urine pour les foulons (Silvino 2019, p.583). Ces deux derniers cas d’utilisations sont susceptibles de fournir un cadre interprétatif plausible à une large partie des amphores enterrées observées sur le site de la rue des Communes (fig. 2 et 3). De manière générale, les utilisations potentielles de tels remplois sont multiples et leur identification problématique.

Figure 2 : Amphore lyonnaise enterrée mise au jour en bordure des niveaux de voirie.

 

Figure 3 : Amphore enterrée mise au jour dans l’emprise d’un bâtiment maçonné.

Les remplois indéterminés de la rue des Communes

Deux types de remplois d’amphores et de vases de stockage demeurent à ce jour non-identifiés. Le premier a été observé à au moins quatre reprises dans l’emprise des espaces de circulation piétonne bordant la voie d’axe est-ouest. La datation de ces niveaux est comprise entre la première moitié du Ier siècle et le milieu du IIe siècle. Il est constitué d’une paire d’amphores (fig. 4) ou d’une amphore et d’un vase de stockage (fig. 5) déposés côte à côte sur un lit de pose sédimentaire à l’intérieur d’une fosse de plan oblong ou ovale, longue d’environ 100 à 150 cm et profonde d’environ 100 cm. L’un des conteneurs est installé couché sur le flanc tandis que le second est maintenu en terre verticalement, col tourné vers le bas. Dans la structure la mieux préservée, le fond du vase installé verticalement est percé, peut-être volontairement (fig. 6).

Figure 4 : Paire d’amphores enterrées. Le conteneur couché sur le flanc ainsi que celui qui est dressé verticalement sur le col sont deux Dressel 20.
Figure 5 : Paire de vases enterrés. Le conteneur couché sur le flanc est une amphore lyonnaise 3B tandis que celui qui est dressé verticalement est un dolium.
Figure 6 : Niveau d’apparition du fond du dolium. L’orifice situé à gauche est une cassure provoquée par le décapage mécanique mais l’orifice de droite et celui du bas sont potentiellement à rattacher à la mise en place de la structure.

Le second de type de remploi indéterminé n’a été observé qu’à une seule reprise. Il s’agit d’une fosse (F461) de plan oblong, longue de 220 cm pour une profondeur de 95 cm et implantée sur le trottoir occidental d’une voie d’axe nord-sud (fig. 7). Son comblement comporte une amphore entière, installée au niveau de l’extrémité sud de la structure, col vers le bas et sans doute volontairement calé à l’aide de plusieurs tessons de module décimétrique (fig. 8). Ainsi installé, le pied de l’amphore déborde largement du creusement (fig. 9). Jusqu’à mi-hauteur du creusement, le comblement de la fosse est constitué d’une matrice limoneuse associée à une trame dense de galets et de fragments de TCA (fig. 10). Le comblement sommital possède également une matrice limoneuse mais se trouve largement dépourvu de mobilier. À l’extrémité septentrionale de la fosse, la présence d’un négatif dont le diamètre correspond peu ou prou à celui de l’amphore installée en vis-à-vis pourrait suggérer l’existence d’un second vase de stockage récupéré (fig. 11). L’abondant mobilier céramique renvoie à une datation comprise entre la seconde moitié du Ier siècle de notre ère et le milieu du IIe siècle, tandis que l’amphore elle-même (Beltran IIA) évoque une chronologie légèrement plus large, avec un TAQ situé à la fin du IIe siècle.

Figure 7 : Vue oblique de la structure F461 en cours de fouille. Sur cette photographie, le comblement supérieur a déjà été retiré.
Figure 8 : Vue de détail du calage de l’amphore.
Figure 9 : Niveau d’apparition de la structure F461. On remarque le pied de l’amphore largement débordant au niveau de l’extrémité méridionale de la structure.
Figure 10 : Vue de détail du comblement inférieur de la structure F461. Il est constitué d’une matrice sédimentaire peu dense associée à de très nombreux galets et fragments de TCA.
Figure 11 : Détail du négatif situé à l’extrémité nord de la structure F461.

Aucune explication satisfaisante ne permet à l’heure actuelle d’interpréter ce type de vestige, dont l’identification est appelée à constituer l’un des objectifs des recherches engagées en post-fouille.

 

Bibliographie

Bastard et al. 2021

Bastard V., Giry K., Bleu S., Cossé M., Franc O., Frascone D., Gagnol M., Guérit M., Horry A., Ronco C., Saintot S., Route de la Steida, Rapport de fouille, Bron : Inrap.

Brissaud, Prisset 2017

Brissaud L., Prisset J.-L., « Ingéniosité et savoir-faire : la réutilisation des amphores en milieu urbain. L’exemple de la rive droite de Vienna (Ier-IIIe après J.-C.) », in Sic transit… La métamorphose des lieux et des objets dans le monde antique et médiéval. Études offertes à Françoise Dumasy., s.l. : Publications de la Sorbonne, coll. « Cahiers archéologiques de Paris », 1, pp. 43‑70.

Helly, Silvino 2011

Helly B., Silvino T., « Un nouveau témoignage du commerce antique aux portes des Alpes : la fouille du musée d’Aoste (Isère) », RAN, 44, 1, pp. 179‑203.

Jospin 2005

Jospin J.-P., « Uicus Augusti : Aoste, Isère », Revue archéologique de Narbonnaise, 38, 1, pp. 61‑72.

Laroche, Bucur 1987

Laroche C., Bucur I., « Aoste (Isère) : un centre de production de céramiques (fin du Ier s. av. J.-C – fin du Ier s. ap. J.-C). Fouilles récentes (1983-1984) », RAN, 20, 1, pp. 281‑348.

Silvino 2019

Silvino T., Contournement RD 592, RD 1516, Aoste (38), Rapport final d’opération archéologique, Limoges : Éveha.

 

Morgane Andrieu, Morgane Andrieu

La Coupe de Phoebus

Un commentaire

Dr. Morgane Andrieu
Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
Membre du laboratoire ArAr UMR5138

Coupe de Phoebus, signature PHOEBI MANVS surplombant la scène de chasse (Photo F.-F. Duckert @musée de Millau)

Cette coupe apode en sigillée lisse porte un décor exceptionnel incisé à la main sur tout le pourtour du vase[1]. L’œuvre est signée par le décorateur, un certain Phoebus, qui a gravé son nom sous le fond et sur le haut du récipient : « PHOEBI » et « PHOEBI MANVS[2] ». On sait, grâce aux estampilles, que ce nom d’origine grecque a été porté par au moins deux potiers de La Graufesenque, dont un décorateur de moules[3] ayant travaillé dans les années 50-70 ap. J.-C.[4].

Signature de Phoebus, sur le haut du vase. Lettres latines avec empattements. PHOEBI.MANVS. Au dessus, frise décorative de petits cercles concentriques (Photo M. Andrieu, Inrap/ArAr)
Signature de Phoebus, sous le fond du vase. Lettres latines avec empattements. Ponctuation décorative à droite et à gauche (Photo M. Andrieu, Inrap/ArAr)

Le plus grand soin a été apporté aussi bien à l’écriture en latin, qui présente des lettres élégamment tracées avec empattements, qu’au décor poussé jusqu’aux plus petits détails. Le travail, d’une extrême finesse, témoigne d’une habileté extraordinaire. La précision du geste rappelle celle des luxueuses gravures contemporaines faites sur vaisselle en verre et en argent. Cette prouesse artistique et technique est d’autant plus admirable que la nature du support, de la céramique, rend l’exercice périlleux.

Coupe de Phoebus, Dionysos et sa panthère, signature PHOEBI MANVS et scène de chasse (Photo F.-F. Duckert @musée de Millau)

La coupe provient de la tombe 220 de la nécropole de La Vayssière, à l’Hospitalet-du-Larzac (Aveyron)[5]. Le site se trouve à 20 km au sud des célèbres ateliers de potiers de La Graufesenque (Millau). Mêlée à un amas de vases brisés et brûlés, cette offrande devait accompagner le défunt durant sa vie dans l’au-delà, au même titre que les autres objets trouvés dans la tombe[6]. L’ensemble a été daté de la fin du Ier siècle de notre ère.

Extrait du carnet de fouilles, document de travail d’A. Vernhet (CNRS). Le vase inscrit est localisé dans la tombe 220 (T.220) : “Drag. 22 à inscriptions” (source @musée de Millau)
Coupe de Phoebus, Neuf animaux autour d’un arbre ; à gauche, la scène de chasse, à droite un dauphin et deux échassiers tenant chacun un serpent dans le bec. Au pied de l’arbre, un rocher (?) (Photo F.-F. Duckert @musée de Millau)

Le décorateur a représenté deux scènes. Une première scène réunit neuf animaux autour d’un arbre majestueux (ci-dessus). D’un côté, quatre quadrupèdes, dont deux léopards, évoquent une partie de chasse[7]. De l’autre, se trouvent un dauphin et deux échassiers tenant chacun un serpent dans le bec (ci-dessous).

Coupe de Phoebus, Dauphin et échassiers aux serpents. À droite, vue partielle d’un personnage ailé tête en bas (Photo F.-F. Duckert @musée de Millau)

La seconde scène est partielle. On devine toutefois, à gauche d’un autre arbre, un personnage nu, ailé, dont il manque une partie de la tête et les bras. Il s’agit d’un amour (putto), la tête en bas. À sa droite, subsiste ce qui semble être la tête d’un animal à cornes (un bouc ?) se nourrissant de feuilles.

Coupe de Phoebus, Scène fragmentaire amour tête en bas et animal à cornes se nourrissant de feuilles (Photo de travail M. Andrieu, Inrap/ArAr)

À droite de l’arbre se dresse un homme chevelu, barbu, s’appuyant d’une main sur un long manche (thyrse ?) et tenant de l’autre main un petit vase sur pied à deux anses (canthare ?) (ci-dessous). Le personnage a pour seul vêtement une peau de bête nouée sur les épaules[8]. À ses pieds, une panthère est couchée. Ces attributs rappellent ceux du dieu grec Dionysos, le dieu du vin et de la vigne. Peut-être a-t-on ici Dionysos muni de son thyrse et de son canthare qui donne du vin à une panthère de son cortège, à l’image de ce que l’on connaît sur des représentations analogues[9]. Le vin, principal liquide sacrificiel, est associé à la mort et à la vie éternelle. Ce vase gravé puis déposé comme offrande dans la tombe 220 garantissait ainsi au défunt la protection du Dieu et la survie de son âme dans l’au-delà. Peut-être a-t-il servi pour le banquet funéraire.

Coupe de Phoebus, Dionysos et sa panthère (Photo F.-F. Duckert @musée de Millau)
Coupe de Phoebus, Vue détaillée de Dionysos (Photo de travail M. Andrieu, Inrap/ArAr)

Une main (celle de Phoebus ?) apparaît à la suite de l’inscription « Phoebi manus »[10]. Sortie d’une ligne horizontale, elle semble poser un couvercle sur un grand vase à deux anses. Ce cratère rappelle les urnes de type Hermet 7, produites à La Graufesenque dans les années 50-70 ap. J.-C.[11], dont plusieurs exemplaires trouvés à la Vayssière renfermaient les cendres des défunts[12]. Si le geste est bien celui d’une fermeture[13], nous aurions peut-être ici la représentation du scellement de l’urne du défunt.

Coupe de Phoebus, Vue détaillée de la main surplombant un vase à deux anses (Photo de travail M. Andrieu, Inrap/ArAr)

Certains vases en sigillée moulée semblent avoir été sélectionnés pour leurs décors particulièrement adaptés aux contextes religieux et funéraires[14]. Le décor de Phoebus réunit un ensemble d’éléments décoratifs adaptés au contexte funéraire dont il provient. On citera, par exemple, la scène de chasse (un thème en lien avec la mort et la renaissance)[15], le dauphin (symbolisant le voyage de l’âme) ou la représentation de Dionysos (dieu du vin, principale liquide sacrificiel), à croire que la coupe a fait l’objet, sinon d’une commande particulière, du moins d’une sélection pour la cérémonie.

Quatre autres bols à décors gravés, plus tardifs (160-250 ap. J.-C.), ont été découverts à La Graufesenque dans les années 1970. Leurs décors évoquaient aussi un répertoire funéraire[16].

Bol de La Graufesenque : développement des deux frises (Dessin C. Bémont, CNRS). Extrait de Bémont 1984, Décors gravés sur des vases tardifs de La Graufesenque (Aveyron), p. 66

L’étude méritera d’être complétée en accédant, notamment, aux données de fouille encore inédites. Ainsi, nous pourrons relire cet objet en lien avec les autres découvertes de la tombe 220. Plusieurs questions demeurent sans réponse. Sur les influences culturelles, par exemple : le nom grec du décorateur trouve-t-il d’autres parallèles au travers des objets sélectionnés dans la tombe ? Sur les signes caractéristiques du défunt  ; le mobilier funéraire apporte-t-il des indications sur l’individu incinéré ? Sur l’analyse du décor : que représente le demi-cercle devant l’un des léopards ? Si les attributs sont ceux de Dionysos, pourquoi le raisin est-il absent du décor (du moins dans la partie conservée) ? Pourrait-on être en présence d’un syncrétisme religieux, à l’image de ce qui est observé pour la statue de Javols[17] ?

En attendant de trouver réponse à ces questions, la coupe de Phoebus constitue, à plus d’un titre, une pièce unique et majeure de l’art funéraire au Ier siècle de notre ère.

À l’occasion de son 120e anniversaire, le musée de Millau et des Grands Causses vous invite à découvrir l’exposition AUTOCHTONIES Objets, pratiques et imaginaires ouverte au public jusqu’au 4 janvier prochain.

La coupe de Phoebus y est exposée et fera bientôt l’objet d’un article plus complet (en cours de rédaction).

[1] Le décor semble avoir été gravé après séchage de l’engobe et avant la cuisson du récipient.

[2] Nom au génitif suivi de manus, -us, f (la main). Traduction : « De la main de Phoebus ».

[3] https://www1.rgzm.de/samian/home/frames.htm

[4] (Au moins) deux potiers de ce nom ont été actifs à La Graufesenque, l’un autour des années 50-70, l’autre aux alentours des années 85-120 ap. J.-C. (Gavrielatos 2012, Names on gallo-roman terra sigillata (1st-3rd c. A.D), The University of Leeds : School of Classics, p. 65).

[5] Certains fragments, noircis, ont été exposés aux flammes.

[6] Vases entiers renversés dont une urne à deux anses, petite fiole en verre, miroir en bronze, canif avec manche en os, etc.

[7] Les comparaisons effectuées avec plusieurs poinçons décoratifs indiquent que la proie puisse être un grand lièvre (Pastor 2013, D.10 p. 148 ; Ferdière, Gendron 1989, n°2.09 p. 196).

[8] Peut-être s’agit-il de la pardalide (peau de léopard) comme semblent l’indiquer les motifs visibles sur l’avant-bras du personnage.

[9] Une scène comparable, trouvée dans l’atrium de la maison du Centenaire à Pompéi (68-79 ap. J.-C.), montre le dieu donnant du vin à sa panthère (fresque Bacchus et le Vésuve, musée de Naples). Le parallèle est d’autant plus intéressant que la scène décorait l’une des parois d’un laraire. Le laraire est un autel domestique où sont honorés les dieux du foyer (les Lares). Les Lares sont honorés surtout lors des évènements familiaux importants, comme les mariages ou les funérailles (Santrot 2007, p. 78). Une autre est visible sur une intaille conservée à la BNF (inv.: 2020.31)

[10] La main dessinée par le décorateur se fait-elle l’écho de l’inscription, « de la main de Phoebus… » ?

[11] Passelac M., Vernhet A. 1993, Lattara 6, cf. SIG-SG He7, p. 575.

[12] Vernhet 1987, La nécropole de la Vayssière à l’Hospitalet-du-Larzac (Aveyron), In : Nécropoles à incinération du Haut-Empire, Table ronde de Lyon. 30 et 31 mai 1986, Direction des Antiquités Historiques, Lyon, p. 87-92.

[13] Il semblerait que les vases cinéraires soient généralement couverts. Dans la plupart des cas, la couverture est assurée par un couvercle mais ce rôle est parfois dévolu à une coupe, une assiette, une autre forme ouverte indéterminée voire une pierre, un galet ou une tegula (Durand 2013, p. 32-33).

[14] Bird Joanna. Samian in religious and funerary contexts. In: Fulford M., Durham E., Seeing red, New economic and social perspectives on Gallo-Roman terra sigillata, Institute of classical studies, School of advanced study university of London, 2013, p. 326-339.

[15] Bird 2013, p. 337

[16] Bémont Colette. Décors gravés sur des vases tardifs de la Graufesenque (Aveyron). In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1982, 1984. p. 65-70.

[17] La représentation de Javols semble réunir les répertoires iconographiques associés à différents dieux (Pailler 1989 ; Hatt 1991).